IFAEF Loum
Soutenances de fin de formation.
Parc National de la Bénoué
Impregnation sur le stratégie de co-gestion.
Extension des productions animales
Valorisation des peaux des petits ruminants.
Apiculture
Un metier noble.
web 2.0 et les médias sociaux
Formation.
mercredi 20 novembre 2019
L’EVALUATION CONJOINTE DES RISQUE; Un outil opérationnel de la tripartite FAO – OIE - WHO
Les zoonoses se transmettent
entre les animaux et les hommes, plus des ¾ des maladies infectieuses émergentes
sont d’origine animale et constituent des risques pour la santé publique et interpellent
divers secteurs, au nombre desquels la santé publique, la santé animale et
l’environnement. Cependant, conformément aux législations en vigueur, ces
différents secteurs conduisent dans la plupart des cas de manière individuelle
leurs propres analyses de risques afin de gérer les risques qui leurs sont
propres. Il devient dès lors nécessaire de répertorier à l’échelle nationale
l’information et l’expertise de tous les secteurs concernés lors de
l’évaluation des risques sanitaires résultant des zoonoses afin de mieux
comprendre et gérer les risques à l’interface Homme-Animal-Environnement. Lorsque
les secteurs contribuent ensemble à l’ECR en termes de données, connaissances
et expertise, la quantité et la qualité d’informations disponible pour estimer
les risques augmentent considérablement et l’évaluation devient alors plus
précise avec moins d’incertitudes. L’atelier a été organisé par la tripartite
World Health Organization (WHO), Food and Agriculture Organization of the
United Nations (FAO) and World Organization for Animal Health (OIE), qui est un
partenariat de long durée pour l’amélioration de l’interface
Homme-Animal-Environnement, et la riposte contre les maladies endémique,
pandémique et zoonotique émergentes.
L’objectif général vise à
promouvoir la collaboration intersectorielle dans les évaluations de risques
des maladies zoonotiques.
Plus spécifiquement, il était
question de :
-
Familiariser le personnel décisionnel et technique
de la plateforme OH avec l’outil opérationnel d’ECR et à son processus
d’utilisation ;
-
Former les responsables nationaux MINEPIA, MINSANTE,
MINFOF, MINEPDED à l’ECR ;
-
Réaliser une ECR en utilisant l’outil opérationnel
ECR de la tripartite et appliquer le processus ECR pour une ou plusieurs
maladies zoonotiques prioritaires au niveau national ;
-
Evaluer l’outil et l’atelier grâce aux retours et
commentaires (verbaux et via le formulaire).
Au regard des risques potentiels
déjà connus, il est nécessaire de rassembler tous les secteurs et de réduire
les incertitudes. L’ECR est donc un exercice multisectoriel, impliquant plusieurs
secteurs comme : le MINEPIA, MINSANTE, MINFOF, MINEPDED, les Laboratoires
et OSC.
L’ECR s’adapte aux besoins
nationaux et locaux, c’est un outil flexible et rapide. Il se concentre sur
l’interface Homme-Animal-Environnement et est spécifique à une zoonose ou à un
évènement zoonotique prioritaire.
L’outil opérationnel de l’ECR
donne des directives pour :
-
Mettre en place le système et les processus de l’ECR
dans un pays ;
-
Diriger et gérer l’ECR ;
-
Mener l’évaluation technique des risques ;
-
Répondre à certains défis techniques spécifiques
tels que l’élaboration des problématiques de l’évaluation des risques, la
définition des risques et options de gestion.
Le jour 01 de l’atelier a été
essentiellement consacré à la formation restreinte des facilitateurs nationaux sélectionnés
dans les ministères clé du OH (MINEPIA, MINSANTE, MINFOF, MINEPDED) sur l’outil
d’ECR. Un facilitateur a été formé par ministère pour veiller à la mise en
œuvre des décisions sur les maladies émergentes.
Le jour 02 a été consacré à
l’ECR proprement dite facilités par les 10 facilitateurs préalablement formés,
sous la supervision des facilitateurs externes de la tripartite et ses
partenaires.
Le jour 03 était exclusivement
réservé à la préparation du terrain sur les dangers zoonotiques au Cameroun
abordés lors de l’ECR. A cet effet, les facilitateurs nationaux et les représentants
des ministères ont été regroupés en 03 groupes de travail sur les dangers identifiés,
à savoir : l’Influenza Aviaire Hautement Pathogène, l’Anthrax et la Rage.
Il était question pour chaque danger de :
-
Définir le danger ;
-
Formuler la problématique ;
-
Caractériser l’impact et la portée ;
-
Définir le cheminement du risque ;
-
Caractériser la matrice d’évaluation du
risque ;
-
Définir les options de gestion des risques et les
messages de communication.
Toutes ces étapes constituaient
les étapes de préparation de l’évaluation du risque, et ont conduit à la
production des documents d’évaluation conjointe du risque. Chaque groupe de
travail a produit et fait une présentation sur la définition du risque, la
formulation de la problématique du risque et le rapport d’évaluation conjointe
des risques pour chaque danger identifié.
L’ECR, outil de base pour
l’action une santé, est une activité importante pour la nation et le monde.
C’est un concept qui devient de plus en plus crucial pour l’amélioration de
l’interface Homme-Animal-Environnement, vu le risque de maladie émergente. L’ECR
réalisé conjointement est plus pertinente et adaptée aux besoins des parties
prenantes. A l’issu de ces 04 jours de travail, l’outil ECR a été mieux compris
par les participants afin de mieux détecter, gérer et riposter face aux dangers
PERSPECTIVES
-
L’ECR doit faire partir des activités régaliennes de
chaque secteur ou Ministère ;
-
Les facilitateurs doivent veiller à la mise en œuvre
des décisions dans chaque secteurs ou ministère.
lundi 22 juillet 2019
Formation privée professionnelle (CFPP), excellent outil pour l’insertion socio-professionnelle dans le secteur forestier et le développement de la jeunesse locale
Respectivement
10,1% et 10,4% des jeunes ayant les niveaux d’instruction secondaire technique
2nd cycle et 1er cycle, contre 27,1% pour les jeunes
ayant le niveau d’instruction supérieur sont sans emplois. Plus grave la
population active est très insuffisamment qualifiée. Au nombre des quels 41%
des actifs n’ont jamais été à l’école, et parmi les 49% ayant été à l’école,
45% n’ont été qu’à l’école primaire, 43% dans l’enseignement secondaire et moins de 1% dans l’enseignement
supérieur.

Le
secteur forestier, avec une multitude de compagnies d’exploitation et une
diversité d’ONG, est un réel enjeu dans le secteur de l’emploi et de la
formation professionnelle. Plus précisément, le secteur de l’exploitation
forestière qui est l'un des principaux moteurs des économies nationales et contribue
à environ 6% du PIB et génère environ 45 000 emplois dont près de la moitié
dans le secteur informel. Malgré ce potentiel, ce secteur exerce avec peu d’ouvriers
qualifiés, en plus les centres de formations, de même que le nombre de candidats
formés est faible pour répondre au besoin à échelle nationale.
Le Ministère
de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, avec l’opportunité qu’il offre
aux particuliers de créer des centres de formations dans certains secteurs est
une excellente opportunité dans la lutte contre la pauvreté et pour développer de secteurs inexploité. C’est un atout pour les jeunes non diplômés
et ceux ayant des difficultés d’accès aux grandes écoles gouvernementales. De
plus, les Centres de Formations Privés Professionnels (CFPP) du MINEFOP répondent
directement à la demande de la jeunesse locale en formation professionnelle à
travers des formations ciblées qui cadrent avec les besoins réels des
communautés.
Ainsi,
vu le potentiel du secteur forestier, de nombreux promoteurs de CFPP se sont
investis dans la formation forestière. L’initiative est un succès car de nombreux
jeunes passionnés par la formation forestière se sont engagés pour 02 ans de
formation. Les CFPP en foresterie sont donc une occasion idéale pour la
formation et l’insertion socioprofessionnelle des jeunes. C’est un espoir
nouveau pour les jeunes diplômés ou non, et chômeurs, de devenir professionnel,
de se spécialiser, d’entreprendre et s’insérer plus facilement.
Le principal
challenge des CFPP spécialisés en foresterie est l’harmonisation de la
formation et la régularisation du secteur.
mercredi 17 juillet 2019
Poaching : crisis situation
By Cyrille TANEBANG juillet 17, 2019
Community & Biodiversity, Forestry & Climate Change, Mitigation measures, Poaching, Wildlife crisis No comments
Poaching is the
hunting, killing, capturing, photographing and/or filming of wildlife in a
state forest or private Forest (property of a third party) without
authorization from the competent authority in-charge. Poaching is totally
prohibited in the PAs (National Parks, Sanctuaries, FMUs etc) (see also Art
85, Law
94).

Unfortunately, Poaching has a devastating effect on wildlife and the
environment, leads to a drastic reduction of wildlife population and extinction
of some key species (Elephant, Chimpanzee, Drill, Red-colobus, Buffalos…). At
the rate things are going, tomorrow our kids will be talking about elephants
and monkeys as we talk about mammoths and dragons.



Target Group (TG): Poachers, Bush meat
dealers (Locals and foreigners)
Effects: Drastic reduction of wildlife population, Extinction of some key
species (Elephant, Chimpanzee, Drill, Red-colobus, Buffalos, Giant Pangolin,
etc. ), Accompanied degradation and deforestation, Reduce touristic
potential/research, Accidents
mardi 16 juillet 2019
Techniques d'identification des oiseaux qui nichent dans le sous-bois forestier
CONTEXTE
Le sous-bois est l’ensemble des mousses, des
lichens, des plantes herbacées et des arbustes, qui vivent en dessous des
arbres de la canopée. Mais cet environnement n’est pas très favorable pour la
croissance des plantes à cause de la très faible luminosité (Newton, 2007). La
définition de l’expression sous-bois varie selon les auteurs qui lui attribuent
différentes significations suivant la hauteur de la strate. Selon Waltert et al. (2005) et Bobo et al. (2006) c’est l’ensemble des
plantes vasculaires de moins de 1,3 m de hauteur. Plus loin encore, il est
considéré comme la dense couche d’arbustes d’une hauteur de 0-4 m au-dessus du
sol (Derlindati et Caziani, 2005). Dans la présente étude, la strate constituée
des plantes de 0-2 m de haut est celle utilisée pour l’étude des oiseaux qui
posent leurs nids dans le sous-bois.
Un
oiseau est un descendant
des reptiles bipèdes, de la classe des Aves, à sang chaud et possédant des
ailes, des pattes et une tête munie d’un bec dépourvu de dents, l’ensemble du
corps étant recouvert de plumes (voir Treca, 1990). Les oiseaux sont ovipares
et généralement adaptés au vol excepté certaines espèces comme l’autruche et le
pingouin. Les oiseaux du sous-bois étant ceux qui utilisent les plantes du
sous-bois comme principal habitat (Bobo et al.,
2006), ils ont fait l’objet de nombreuses études mais ceux qui nichent reste
peu connu. Cependant, les oiseaux des forêts tropicales cachent très bien leurs
nids (Newmark et Stanley, 2011), vu la difficulté de localiser les nids
naturelles (Bayne et Hobson, 1997) les études ont été le plus expérimenté avec
des nids artificiels. Par ailleurs, les nids simulés ont été le plus utilisés
pour examiner comment les caractéristiques de la végétations affectent le
succès du nid (Dion et al., 2000).
FOUILLE SYSTÉMATIQUE DES NIDS
Le dénombrement des nids se fait par
comptage systématique (Weidinger, 2002; Githiru et al., 2005; Lomascolo et al.,
2010) dans la végétation arbustive et herbacée de taille ≤ 2 m, à
l’intérieur des couloirs de comptage. La recherche des nids a été effectuée à
quatre reprises, entre les mois de mai et août 2013. Pour ce faire, chaque
couloir de comptage a été parcouru sur sa longueur tout en repérant les nids
des oiseaux, puis des virées ont été effectuées pour retrouver les couloirs
suivants. Pour faciliter la relocalisation des nids, des rubans de
signalisation ont été attachés à 5 m des nids, puis les coordonnées GPS du nid
ont été prises, de même que les photos des oisillons, du nid et des œufs
(Newmark et Stanley, 2011). Ensuite, le contenu des nids a été contrôlé tous
les 3 à 5 jours afin de déterminer le destin des nids: un nid avait réussi si
au moins un oisillon s’était envolé du nid (Martin, 1993; Weidinger, 2002); et
si après les différentes visites aucun signe d’activité n’était enregistré, le
nid était considéré comme échoué (Lomascolo et al., 2010). Les causes de
l’échec pouvant être la prédation des œufs et des oisillons, l’abandon du nid,
la chute des oisillons du nid et la détérioration du nid (Nelson et Hamer,
1995).
IDENTIFICATION DES
OISEAUX
Après
avoir repéré un nid actif lors de la prospection, si présent, l’oiseau
propriétaire du nid était identifié par observation directe. Dans le cas
contraire, une caméra infrarouge (de marque Bushnell Trophy camera Brown) était
placée près du nid (voir figure 3). Les photos des oiseaux prises ont été
comparées avec les photos des guides d’identification des oiseaux (Serle et
Morel, 1977; Keith et al., 1992; Fry et al., 2000; Borrow et Demey, 2001).
CARACTERISATION DU SITE DE NIDIFICATION
Les données sur les caractéristiques du
site de nidification ont été collectées après le départ des oisillons ou
lorsque le nid était abandonné. Pour ce faire, quatre bâtons ont été disposés
au sol pour former un cadre de 1 m x 1 m au centre duquel se trouve le nid,
puis les caractéristiques suivantes ont été collectées :
Ø Hauteurs
des nids : Un mètre
ruban posé à la surface du sol jusqu’au niveau du nid a permis de prendre les
hauteurs des différents nids (Weidinger, 2002; Remes, 2005; Newmark et Stanley,
2011).
Ø Identification
de la plante supportant le nid : Sur
tous les nids, des échantillons de feuilles de la plante supportant le nid ont
été collectés (Mezquida et Marone, 2001), puis un herbier a été monté pour
identification des espèces à l’herbier national de Yaoundé.
Ø La
densité de la végétation : Le
nombre d’arbustes ou de plantes à l’intérieur du cadre a été noté (voir Dion et al., 2000);
Ø Le
couvert végétal : Le
pourcentage de la végétation à l’intérieur du cadre a été déterminé par
estimation visuelle (voir Dion et al.,
2000).
Ø Cachette
des nids : L’estimation
de la cachette a été faite, à 1 m du nid suivant les 4 points cardinaux et à 1
m au-dessus du nid, à l’œil nue et catégorisée à l’aide des scores (0 = nids
invisibles, 1 = nids intermédiaires et 2 = nids visibles) (voir Gottfried et Thompson, 1978;
Weidinger, 2002; Remes, 2005). La somme des scores des cinq positions a permis
de déterminer le niveau de cachette des nids soit 0 - 1 pour les nids totalement cachés, 2 - 4 pour les nids
faiblement exposés, 5 pour les nids moyennement exposé, 6 - 8 pour les nids
fortement exposés et 9 - 10 pour les nids totalement visibles.
Un
ensemble de caractéristiques a été collecté sur les nids:
Ø Le
type de nid:
cavité, ouvert, fermé (voir Newmark et Stanley, 2011).
Ø La
forme du nid: coupe,
pendule, plateforme, sphérique, dôme, poche (voir Newmark et Stanley, 2011).
Ø Le
matériel de construction du nid:
fibres, feuilles, brindilles, mousses,…
Rédigé par
TANEBANG TAGALA Cyrille
Ingénieur des eaux et forêts
Bawa, K. et Seidler, R. 1998. Natural forest
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Bayne, E. M. et
Hobson, K. A. 1997. Comparing the effects of landscape
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Bobo, K. S.,
Waltert, M., Sainge, N. M., Njokagbor, J., Fermon, H. et Mühlenberg, M. 2006b. From
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Borrow,
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