
IFAEF Loum
Soutenances de fin de formation.
Parc National de la Bénoué
Impregnation sur le stratégie de co-gestion.
Extension des productions animales
Valorisation des peaux des petits ruminants.
Apiculture
Un metier noble.
web 2.0 et les médias sociaux
Formation.
lundi 22 juillet 2019
Formation privée professionnelle (CFPP), excellent outil pour l’insertion socio-professionnelle dans le secteur forestier et le développement de la jeunesse locale
Respectivement
10,1% et 10,4% des jeunes ayant les niveaux d’instruction secondaire technique
2nd cycle et 1er cycle, contre 27,1% pour les jeunes
ayant le niveau d’instruction supérieur sont sans emplois. Plus grave la
population active est très insuffisamment qualifiée. Au nombre des quels 41%
des actifs n’ont jamais été à l’école, et parmi les 49% ayant été à l’école,
45% n’ont été qu’à l’école primaire, 43% dans l’enseignement secondaire et moins de 1% dans l’enseignement
supérieur.

Le
secteur forestier, avec une multitude de compagnies d’exploitation et une
diversité d’ONG, est un réel enjeu dans le secteur de l’emploi et de la
formation professionnelle. Plus précisément, le secteur de l’exploitation
forestière qui est l'un des principaux moteurs des économies nationales et contribue
à environ 6% du PIB et génère environ 45 000 emplois dont près de la moitié
dans le secteur informel. Malgré ce potentiel, ce secteur exerce avec peu d’ouvriers
qualifiés, en plus les centres de formations, de même que le nombre de candidats
formés est faible pour répondre au besoin à échelle nationale.
Le Ministère
de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, avec l’opportunité qu’il offre
aux particuliers de créer des centres de formations dans certains secteurs est
une excellente opportunité dans la lutte contre la pauvreté et pour développer de secteurs inexploité. C’est un atout pour les jeunes non diplômés
et ceux ayant des difficultés d’accès aux grandes écoles gouvernementales. De
plus, les Centres de Formations Privés Professionnels (CFPP) du MINEFOP répondent
directement à la demande de la jeunesse locale en formation professionnelle à
travers des formations ciblées qui cadrent avec les besoins réels des
communautés.
Ainsi,
vu le potentiel du secteur forestier, de nombreux promoteurs de CFPP se sont
investis dans la formation forestière. L’initiative est un succès car de nombreux
jeunes passionnés par la formation forestière se sont engagés pour 02 ans de
formation. Les CFPP en foresterie sont donc une occasion idéale pour la
formation et l’insertion socioprofessionnelle des jeunes. C’est un espoir
nouveau pour les jeunes diplômés ou non, et chômeurs, de devenir professionnel,
de se spécialiser, d’entreprendre et s’insérer plus facilement.
Le principal
challenge des CFPP spécialisés en foresterie est l’harmonisation de la
formation et la régularisation du secteur.
mercredi 17 juillet 2019
Poaching : crisis situation
By Cyrille TANEBANG juillet 17, 2019
Community & Biodiversity, Forestry & Climate Change, Mitigation measures, Poaching, Wildlife crisis No comments
Poaching is the
hunting, killing, capturing, photographing and/or filming of wildlife in a
state forest or private Forest (property of a third party) without
authorization from the competent authority in-charge. Poaching is totally
prohibited in the PAs (National Parks, Sanctuaries, FMUs etc) (see also Art
85, Law
94).

Unfortunately, Poaching has a devastating effect on wildlife and the
environment, leads to a drastic reduction of wildlife population and extinction
of some key species (Elephant, Chimpanzee, Drill, Red-colobus, Buffalos…). At
the rate things are going, tomorrow our kids will be talking about elephants
and monkeys as we talk about mammoths and dragons.



Target Group (TG): Poachers, Bush meat
dealers (Locals and foreigners)
Effects: Drastic reduction of wildlife population, Extinction of some key
species (Elephant, Chimpanzee, Drill, Red-colobus, Buffalos, Giant Pangolin,
etc. ), Accompanied degradation and deforestation, Reduce touristic
potential/research, Accidents
mardi 16 juillet 2019
Techniques d'identification des oiseaux qui nichent dans le sous-bois forestier
CONTEXTE
Le sous-bois est l’ensemble des mousses, des
lichens, des plantes herbacées et des arbustes, qui vivent en dessous des
arbres de la canopée. Mais cet environnement n’est pas très favorable pour la
croissance des plantes à cause de la très faible luminosité (Newton, 2007). La
définition de l’expression sous-bois varie selon les auteurs qui lui attribuent
différentes significations suivant la hauteur de la strate. Selon Waltert et al. (2005) et Bobo et al. (2006) c’est l’ensemble des
plantes vasculaires de moins de 1,3 m de hauteur. Plus loin encore, il est
considéré comme la dense couche d’arbustes d’une hauteur de 0-4 m au-dessus du
sol (Derlindati et Caziani, 2005). Dans la présente étude, la strate constituée
des plantes de 0-2 m de haut est celle utilisée pour l’étude des oiseaux qui
posent leurs nids dans le sous-bois.
Un
oiseau est un descendant
des reptiles bipèdes, de la classe des Aves, à sang chaud et possédant des
ailes, des pattes et une tête munie d’un bec dépourvu de dents, l’ensemble du
corps étant recouvert de plumes (voir Treca, 1990). Les oiseaux sont ovipares
et généralement adaptés au vol excepté certaines espèces comme l’autruche et le
pingouin. Les oiseaux du sous-bois étant ceux qui utilisent les plantes du
sous-bois comme principal habitat (Bobo et al.,
2006), ils ont fait l’objet de nombreuses études mais ceux qui nichent reste
peu connu. Cependant, les oiseaux des forêts tropicales cachent très bien leurs
nids (Newmark et Stanley, 2011), vu la difficulté de localiser les nids
naturelles (Bayne et Hobson, 1997) les études ont été le plus expérimenté avec
des nids artificiels. Par ailleurs, les nids simulés ont été le plus utilisés
pour examiner comment les caractéristiques de la végétations affectent le
succès du nid (Dion et al., 2000).
FOUILLE SYSTÉMATIQUE DES NIDS
Le dénombrement des nids se fait par
comptage systématique (Weidinger, 2002; Githiru et al., 2005; Lomascolo et al.,
2010) dans la végétation arbustive et herbacée de taille ≤ 2 m, à
l’intérieur des couloirs de comptage. La recherche des nids a été effectuée à
quatre reprises, entre les mois de mai et août 2013. Pour ce faire, chaque
couloir de comptage a été parcouru sur sa longueur tout en repérant les nids
des oiseaux, puis des virées ont été effectuées pour retrouver les couloirs
suivants. Pour faciliter la relocalisation des nids, des rubans de
signalisation ont été attachés à 5 m des nids, puis les coordonnées GPS du nid
ont été prises, de même que les photos des oisillons, du nid et des œufs
(Newmark et Stanley, 2011). Ensuite, le contenu des nids a été contrôlé tous
les 3 à 5 jours afin de déterminer le destin des nids: un nid avait réussi si
au moins un oisillon s’était envolé du nid (Martin, 1993; Weidinger, 2002); et
si après les différentes visites aucun signe d’activité n’était enregistré, le
nid était considéré comme échoué (Lomascolo et al., 2010). Les causes de
l’échec pouvant être la prédation des œufs et des oisillons, l’abandon du nid,
la chute des oisillons du nid et la détérioration du nid (Nelson et Hamer,
1995).
IDENTIFICATION DES
OISEAUX
Après
avoir repéré un nid actif lors de la prospection, si présent, l’oiseau
propriétaire du nid était identifié par observation directe. Dans le cas
contraire, une caméra infrarouge (de marque Bushnell Trophy camera Brown) était
placée près du nid (voir figure 3). Les photos des oiseaux prises ont été
comparées avec les photos des guides d’identification des oiseaux (Serle et
Morel, 1977; Keith et al., 1992; Fry et al., 2000; Borrow et Demey, 2001).
CARACTERISATION DU SITE DE NIDIFICATION
Les données sur les caractéristiques du
site de nidification ont été collectées après le départ des oisillons ou
lorsque le nid était abandonné. Pour ce faire, quatre bâtons ont été disposés
au sol pour former un cadre de 1 m x 1 m au centre duquel se trouve le nid,
puis les caractéristiques suivantes ont été collectées :
Ø Hauteurs
des nids : Un mètre
ruban posé à la surface du sol jusqu’au niveau du nid a permis de prendre les
hauteurs des différents nids (Weidinger, 2002; Remes, 2005; Newmark et Stanley,
2011).
Ø Identification
de la plante supportant le nid : Sur
tous les nids, des échantillons de feuilles de la plante supportant le nid ont
été collectés (Mezquida et Marone, 2001), puis un herbier a été monté pour
identification des espèces à l’herbier national de Yaoundé.
Ø La
densité de la végétation : Le
nombre d’arbustes ou de plantes à l’intérieur du cadre a été noté (voir Dion et al., 2000);
Ø Le
couvert végétal : Le
pourcentage de la végétation à l’intérieur du cadre a été déterminé par
estimation visuelle (voir Dion et al.,
2000).
Ø Cachette
des nids : L’estimation
de la cachette a été faite, à 1 m du nid suivant les 4 points cardinaux et à 1
m au-dessus du nid, à l’œil nue et catégorisée à l’aide des scores (0 = nids
invisibles, 1 = nids intermédiaires et 2 = nids visibles) (voir Gottfried et Thompson, 1978;
Weidinger, 2002; Remes, 2005). La somme des scores des cinq positions a permis
de déterminer le niveau de cachette des nids soit 0 - 1 pour les nids totalement cachés, 2 - 4 pour les nids
faiblement exposés, 5 pour les nids moyennement exposé, 6 - 8 pour les nids
fortement exposés et 9 - 10 pour les nids totalement visibles.
Un
ensemble de caractéristiques a été collecté sur les nids:
Ø Le
type de nid:
cavité, ouvert, fermé (voir Newmark et Stanley, 2011).
Ø La
forme du nid: coupe,
pendule, plateforme, sphérique, dôme, poche (voir Newmark et Stanley, 2011).
Ø Le
matériel de construction du nid:
fibres, feuilles, brindilles, mousses,…
Rédigé par
TANEBANG TAGALA Cyrille
Ingénieur des eaux et forêts
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